La clairvoyance

La clairvoyance permet d’y voir clair, de percevoir la vérité, les incohérences, de discerner le faux du vrai, de voir la réalité pour nous guider er savoir où aller.

La clairvoyance permet de voir les choses telles qu’elles sont ici et maintenant. Non ce n’est pas une boule de cristal.

La clairvoyance permet de discerner l’illusion de la réalité. C’est aussi ce que l’on appelle dans le jargon spirituel le 3eme œil. 

Attention et vigilance aux élans d’interprétations. Chercher à expliquer le pourquoi de ce que l’on voit est parfois le piège et c’est loin d’être la finalité première.

Elle ne peut fonctionner sans l’humilité, c’est à dire la capacité d’accueillir la réalité sans la déformer ni la dénaturer. Autant pour les autres que pour nous-mêmes.

C’est un don qui est commun à beaucoup de personnes contrairement à ce que l’on peut croire. La spiritualité se l’est approprié en la reliant à voir/lire l’invisible la rendant ainsi « extraordinaire », « rare » alors qu’en réalité c’est tout l’inverse. Pour moi c’est justement la capacité de voir/lire le visible. Beaucoup l’ont et ne s’en rendent pas compte. 

Cette faculté permet d’être en connaissance de causes et d’honorer en permanence notre libre arbitre.

Notre liberté est ici de pouvoir choisir face à une situation non dénaturée si cela nous convient ou pas ici et maintenant ( notion d’instant présent) et ainsi se positionner pour agir en conséquence et assumer ce que cela impliquera.

Le libre arbitre n’est pas de choisir ce qui va nous arriver ou ce que nous allons vivre car ce serait selon moi être dans le contrôle et passer en force. 

Le libre arbitre dont je parle ici est de choisir comment se positionner face à ce qui nous arrive sur notre route que nous le voulions ou pas. Accepter ou refuser. Résilience ou résistance.

Cette liberté là amène à la responsabilité qui est d’assumer pleinement les conséquences de nos choix ( en fonction des conséquences certains diront des erreurs) et non à la culpabilité de s’en vouloir d’avoir fait ces choix. 

➡️ Je vois, je suis en connaissance de cause, je me positionne en fonction et j’assume ce que ce choix implique. Parfois nous ne savons pas ce que cela implique/ nous ne pouvons le deviner face à l’inconnu puisque jamais vécu. Nous n’avons pas de mémoire et ne savons à quoi nous attendre. 

C’est alors que nous touchons ici la foi et simplement la confiance en ce que la vie nous propose de vivre. Et quand nous incarnons vraiment qu’il n’y a pas d’erreurs mais que des expériences alors nous savons que si cela nous arrive c’est que c’est le moment et que nous sommes prêts à le vivre.

Si une personne nous ment ou fausse la réalité ou la vérité notre libre arbitre est par conséquent faussé.

Notre choix aussi.

Quand cela arrive nous nous ressentons de la trahison, un abus de confiance. Notre liberté n’a pas été respectée. On a voulu nous tromper et nous nous sentons trompés.

Notre confiance est rompue.

Nous nous sentons dès lors en insécurité. 

➡️ La vie souhaite nous le montrer même si c’est dur à voir, d’où la capacité de clairvoyance. C’est une réalité, aussi difficile soit-elle à voir et à accepter, qui en dit long. 

➡️ Même si c’est difficile ou douloureux nous nous sentons respectés par la vie et nous nous respectons. Cette liberté là n’a pas de prix pour nous.

Beaucoup aiment la clarté et ont besoin que les choses soient claires afin d’éviter toute ambiguïté, tout malentendu,  toute confusion, afin de savoir où nous mettons les pieds pour choisir d’y aller ou pas.

Avoir besoin de vérité pour se sentir libre de choisir et ainsi assumer pleinement ses choix est une forme de maturité acquise pour l’âme grâce à ses expériences passées. 

Comment assumer un choix si celui-ci a été faussé, trompé ? 

La trahison vient toucher la vérité, la parole, la confiance, le mensonge, la promesse.

Faire confiance ne veut pas dire être aveugle et pourtant c’est le piège dans lequel nous sommes tombés et pouvons tomber.

Cela sert d’expérience, génère de la souffrance pour s’en souvenir et ainsi ne pas réitérer les mêmes erreurs.

La souffrance est la plus puissante des mémoires.

Se fier à la parole de quelqu’un est un risque. En réalité se fier à ses actes, ses mouvements en dira plus long.

La torsion peut alors se faire entre la parole, les mots et les actes.

Croire les mots ou les actes? 

L’exercice ici est d’apprendre à se fier à aux actes, aux mouvements et voir les incohérences si il y a. 

« Si tu le dis c’est que c’est vrai sinon pourquoi le dirais tu? »

Sa propre façon de fonctionner, d’appréhender la vie et les relations n’est pas celle de tout le monde. C’est une erreur de plus. Notre référentiel n’est pas forcément celui d’autrui. 

Être face à la différence permet dans les effets miroirs inverses de prendre conscience de ses propres valeurs, de son mode de fonctionnement personnel et ainsi permet la reconnaissance de soi-même comme son rapport ici à la confiance, et à veiller à « faire ce que l’on dit » afin d’être aligné, clair, afin d’offrir la liberté de choisir et donc de respecter de libre arbitre des autres comme nous aimons que le notre soit respecté. Cela met en lumière notre rapport à la vérité et à l’assumer, notre maturité et responsabilité.

Donc parfois au lieu de regarder ce que l’autre n’est pas je vous suggère d’apprendre à regarder ce que vous êtes et vous comprendrez comment la vie s’y prend aussi pour vous reconnaître à votre juste valeur.

➡️ Quête identitaire 

Regarder comment fonctionnent les effets miroirs et à quoi sert la différence est aussi efficace et révélatrice que de chercher la ressemblance en l’autre. 

➡️ La différence est la valeur ajoutée, elle est ce qui fait que nous sommes tous uniques.

Adeline Ferlin

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