De l’émergence d’une prise de conscience à l’émergence du mouvement

De l’émergence d’une prise de conscience à l’émergence du mouvement

Ce n’est pas parce que nous prenons conscience de quelque chose et que nous décidons d’opérer un changement grâce à cette prise de conscience que nous sommes pleinement conscients de tout ce que ce même choix impliquera pour arriver à l’incarner dans la vraie vie et devienne sa nouvelle version/réalité.
Ce n’est pas parce que cela parait clair, limpide et évident dans notre esprit que les actes suivent tout autant naturellement.

Il y a une grande différence entre « je décide ceci ou cela en réalisant ceci ou cela » et « réaliser tout ce que ce choix va impliquer dans sa réalisation, mise en place », en gros tout ce qui sera nécessaire pour arriver à le faire.

Quand un choix est nouveau (bien que conscient) il est totalement cohérent et réaliste de ne pas savoir tout ce que cela va impliquer. Impossible de savoir quand cela n’a jamais été vécu. Personne ne connaît le chemin sauf celui qui ose l’emprunter. Et tant que ce chemin n’ pas été foulé, arpenté, pratiqué, il est prématuré de parler de « pleine conscience ».
Quand on réalise chemin faisant tout ce que cela demande réellement là, on peut se permettre de parler en connaissance de cause et d’être en pleine conscience.

Le vécu donne de la légitimité et on sait de quoi on parle puisqu’au-delà de lancer une idée, celle-ci a été cultivée.
Il est aisé de confondre le fait prendre conscience et être en pleine conscience de… Cette confusion sème le trouble laissant croire que capter/comprendre suffira et que les mouvements suivront presque sans efforts. C’est un leurre ou un espoir, mais c’est surtout une désillusion réalisant que cela ne fonctionne pas.

La conscience va donner la direction, le cap, la direction à suivre, mais reste le mouvement pour accomplir cette même conscience. Ce serait génial si une prise de conscience générait automatiquement le mouvement qui va avec et “hop affaire classée, ça y est, j’ai changé”.

Vue ainsi, beaucoup se croient en « échec” “incapable”, “bêtes” croyant n’avoir rien compris. Ne constatant aucun changement, ils remettent en question leur compréhension et se sentent en échec. Ils vont jusqu’à remettre en cause leurs prises de conscience pensant s’être trompé alors qu’en réalité, ils ont très bien saisi et compris.
La déception est grande face à cet échec cuisant.
Loin d’être bêtes, ils ne savent pas encore que c’est la fin d’un cycle et le début d’un autre, mais que ce cycle ne fait que commencer alors qu’ils voudraient et pensaient à tort être déjà arrivés.

La prise de conscience donne souvent l’impression d’être fulgurante quand elle arrive. On pense souvent qu’elle est rapide, mais en réalité elle peut mettre du temps, voir beaucoup de temps avant d’émerger.
D’ailleurs, quand celle-ci arrive, combien s’en veulent de ne pas avoir réalisé ceci ou cela bien avant et culpabilisent, se maltraitent de leur lenteur quant à ne pas avoir “su “avant.

Je pose ici la question du processus permettant l’émergence d’une conscience et la culture de celle-ci, une fois émergée. C’est grâce et seulement grâce aux mouvements (= créativité), que cette même prise de conscience se réalisera (et s’incarnera en prenant forme).

Adeline Ferlin

Merci de partager cet article si vous le souhaitez

Facebook
LinkedIn
WhatsApp
Email

Laisser un commentaire

Coaching en ligne

ABONNEZ VOUS pour accéder à des vidéos, un espace d'échanges en groupe, des webinaires, des ressources exclusives pour vous permettre d'avancer plus sereinement sur votre chemin.

Suivez moi sur mes réseaux

Autres articles

Enseignement spirituel
Adeline Ferlin

L’âme n’oublie rien

Rien ne s’oublie. Sans son passé, l’âme n’a pas de présent. Accident, maladie, perte d’un emploi, perte d’un être cher, séparation, divorce, abus, agression, maltraitance, trahison, rejet, expulsion, violence, solitude,

Lire plus »