La symbolique de l’enfant intérieur

L’enfant intérieur représente la part de nous qui demande à grandir, mûrir, évoluer, s’enrichir.

Il représente le renouveau, la nouvelle version de nous-même qui à l’état de graine, germe, pousse, éclos et rayonne. Il est l’ouverture, la fougue, la découverte, la curiosité, l’élan, l’instant présent, l’enrichissement, l’éclosion, cette fleur qui pousse et s’ouvre, s’épanouie et prend son envol, il est la vie, le mouvement.

Un enfant représente l’évolution et par bon sens parce que cela nous semble naturel on lui laisse le droit de se tromper et d’apprendre car pas encore « grand ». C’est normal quand il s’agit d’un enfant. Ben oui c’est encore un enfant il ne sait pas il apprend.

En pleine croissance, on l’accompagne du mieux que l’on peut. On lui tient la main pour qu’il apprenne à le faire par lui-même. On lui apprend l’autonomie.

Quand il se trompe on lui dit très facilement et encore naturellement:

« tu as fait de ton mieux, regardes tu as essayé, laisses toi le temps, ti as le temps, tu vas y arriver, bravo, ne baisses pas les bras, tu es capable, je crois en toi, regardes tes progressions, je suis avec toi, accroches toi, je suis fière de toi, ce qui compte c’est pas le résultat, non tu n’es pas nul tu apprends,… etc. »
On l’encourage et on le félicite avec des mots d’accompagnant, de parent, d’adulte, d’ami, de grand.
On lui fait voir les choses autrement et que tout travail et effort paye à un moment même si il ne voit pas encore le résultat pour lui.
On accueille avec lui ses déceptions, ses larmes, ses colères, ses découragements, ses doutes et on croit en lui. Parce qu’au fond de nous on sait.

Et vous quand vous vous trompez que vous dites-vous vraiment?

En général, censé être l’adulte, le sachant, le rapport à son propre développement est rigide, intolérant, maltraitant voir injuriant.
Face aux erreurs et ce que nous ne savons pas faire, nos propres difficultés, nous nous traitons de façon très différente d’un coup comme « t’es nul, bête, idiot, t’as rien compris, tu vas pas y arriver, tu vaux rien, incapable, looser, t’es pas à la hauteur, tu ne mérites pas, etc. ».
L’adulte doit tout savoir faire comme si ima vaut cesser lui même de grandir, d’apprendre.
Et encore je suis gentille dans mes retranscriptions, cela peut aller plus loin. C’est assez violent en général de constater comment l’adulte se comporter avec lui-même face à l’échec, sa propre difficulté et donc ignorance.

L’enfant intérieur représente cette part de notre être, âme et donc de nous qui demande à évoluer, grandir aussi. Ce n’est pas une question d’âge humain et cela n’a rien avoir avec le fait d’être enfant ou adulte.
Cela ne remet pas en question ce qui est acquis, mature chez nous. Cela nous permet et nous donne le droit de ne pas tout savoir et d’apprendre encore et encore et encore de la vie.
La vie est notre propre parent et elle nous apprend à nous accompagner comme on accompagne nos propres enfants.

Enfant de la vie, même si sommes à un âge adulte, n’oublions pas que nous ne cessons d’être en évolution, dans la progression qui finalement disons le ne finit jamais vraiment., d’où le infini.

Seul un maître est celui qui sait rester un élève, un enfant de la vie.

Apprendre à s’auto-accompagner dans sa propre évolution c’est apprendre à se donner également ce que nous sommes capables de donner à nos enfants.
Alors parler à son enfant intérieur c’est accepter cette part de bois qui demande à pousser, à être explorée pour notre épanouissement perpétuel.
Lui accorder ce droit à. L’autoriser à. Le soutenir, l’accompagner.
C’est souvent ainsi que nous nous sentons vivant et en mouvement.

Quelques astuces pour vous aider: 
1- observer comment vous vous traitez quand vous vous trompez, ne savez pas, n'y arrivez pas, l'échec...
2- observez ce que vous dites aux autres, enfants et adultes quand ils se trompent, ne savent pas, n'y arrivent pas ou face à l'échec
3- écrire ce que vous dites aux autres avec VOS MOTS et pas d'autres ( ceux qui sont naturels et spontanés pour vous, c'est important) et l'affichez quelque part chez vous comme sur votre frigo par exemple
4- quand vous vous trompez il est normal d'avoir l'ancien réflexe, ne pas s'en vouloir et accepter ce réflexe
5- corriger et reformulez envers vous-même ce que vous diriez si naturellement et facilement aux autres
6- faire un travail de fond en // pour identifier cette dureté et cette croyance à votre égard, votre rapport à l'échec, la difficulté et les risques encourus SI.

Adeline Ferlin

Laisser un commentaire