Et si on devait juste tolérer la différence de conscience des autres au lieu de vouloir les éveiller?

Le droit à la différence de conscience.

Et si au lieu de vouloir éveiller et changer les autres tu étais là pour apprendre à les aimer inconditionnellement sous toutes leurs formes/différences même dans leur différence de conscience? »
La spiritualité c’est vivre et apprendre.
Vivre c’est grandir.
L’école de la vie nous sert à cela.
L’éveil permet d’en prendre pleinement conscience.
Comme un enfant qui va à l’école d’année en année, l’âme que nous sommes va aussi à l’école de vie en vie.
Elle fait ses classes, elle passe de vie en vie de classe en classe et elle évolue.
La vie est son enseignante et lui offre tout ce qu’il y a à savoir.
Pourtant il est courant t’entendre:
  • il faudrait enseigner à nos enfants et à l’école la bienveillance et en quelque sorte l’amour inconditionnel, le respect, le droit à la différence et donc la tolérance, la méditaion qui consiste à s’accueillir….etc
  • il faudrait créer des écoles spéciales / des lieux pour enseigner cela
  • il faut éveiller les autres
  • il faut que les autres voient le monde comme « je le vois »
  • il faut guider les autres, leur montrer le chemin
  • etc…
Et si la leçon cette fois-ci était justement d’accepter et de tolérer la différence de conscience? D’accepter son impuissance sur le chemin de l’autre et avoir foi en la vie qui se charge d’enseigner à chacun de ses enfants? Ne l’a t’elle pas fait avec nous? N’en sommes nous pas la preuve? N’est-ce pas cela qui est difficile à accepter?
Pourquoi vouloir absolument éveiller les autres? Pourquoi être en colère et en résistance face à l’ignorance des autres? Pourquoi vouloir accélérer leur processus de croissance? Pour qu’ils soient comme nous?
Un enfant qui a 6 ans vous lui demander d’en avoir 15?
Non, vous le laisser grandir à son rythme et vivre ce qu’il a à vivre.

Et si pour être totalement dans l’amour inconditionnel la vie se chargeait de nous enseigner l’ultime leçon.

Le rejet ne se fait que sur la différence. Nous ne rejetons pas la ressemblance.
La différence de conscience fait aussi l’objet de rejet.
Incomprise, jugée, pointée du doigt, révoltante, elle fait réagir les « sachants », « éveillés », « conscients »…et c’est bien normal.
Mais comment tolérer l’ignorance? Comment accepter les conséquences de l’ignorance?
Peut-être que la finalité de l’ignorance est mal perçue.
Et si la finalité justement était la connaissance? N’est pas cela la complémentarité?
N’a-t’elle pas cette saveur de la simplicité?
Le droit et la tolérance à la différence de conscience sont autant essentiels et existentiels que toutes les autres différences.
La vie l’enseigne à tous ceux et celles qui entrent en pleine conscience pour être légitime dans la notion d’incarner totalement l’amour inconditionnel.
C’est finalement une belle opportunité de grandir un peu plus.
Adeline Ferlin
Tout droit réservé©Adeline Ferlin – Novembre 2020

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