Le karma, nos mémoires d’âme

Le karma est le passé à l’échelle de l’âme. Et travailler à l’échelle de l’âme ne veut pas dire dans l’invisible ou dans une sphère plus élevée ou divine, cela veut simplement dire à l’échelle de son cycle d’incarnations.
On ne travaille plus à l’échelle d’une seule existence/vie/incarnation mais sur l’ensemble des vies/existences/incarnations.
Il est vrai que cela suggère de croire en la réincarnation pour aborder les choses ainsi.
Le passé à l’échelle d’une vie commence dès la minute passée. Le passé à l’échelle de l’âme commence dès la minute passée de cette vie + toutes les vies passées aussi.
On appelle cela le karma ou plus simplement nos mémoires ou les mémoires de l’âme ou les annales akashiques pour certains.

Le karma explique d’où nous venons, ce que nous avons vécu et traversé et ce qui nous a ainsi façonné, sculpté et fait de nous ce que nous sommes aujourd’hui.
Ce qui est aujourd’hui façonne ce que nous serons demain et ainsi de suite.

Le dharma représente selon moi le présent, ce que nous sommes réellement aujourd’hui grâce à notre karma.

Pour comprendre son présent il est nécessaire de comprendre son passé en les reliant, en établissant des liens logiques. C’est cela que se définie l’alchimie, en trouvant le bon sens et la complémentarité entre les 2 puisqu’ils ne font qu’1.

Parfois notre passé nous pèse, nous plombe. C’est simplement parce qu’il n’a pas encore été compris et transformé. Si il devient aussi lourd c’est pour nous dire qu’il est temps d’aller chercher en lui sa lumière, son enseignement, sa valeur ajouté pour en tenir compte dans notre présent/futur.
Ce qui est lourd devient subtil/léger grâce à la transformation et c’est ainsi que nous nous élevons, que nous nous envolons vers des sphères plus hautes.

L’alchimie est le principe de complémentarité. Tant que le plomb n’est pas transformé en or, il restera en nous, car il est de l’or « non transformé ». Il est précieux. Il est brut. Il est pur. Personne a part nous ne peut y toucher. Personne n’a ce pouvoir. On peut nous aider à le voir, l’accepter et le transformer mais ça s’arrête là.
À nous d’en extraire le substrat. Il nous appartient et personne ne peut nous en libérer ni le transformer à notre place. Et tant que ce ne sera pas fait, il restera, là en nous, en attente de traitement et de transformation.

Rien ne sert à rien.
Sinon cela n’aurait aucun sens que de vivre.

Adeline Ferlin

Cette publication a un commentaire

  1. SAVI grâce divine

    Je félicite le groupe pour le détail fait sur la notion de karma.

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