Pré - requis pour l' ' initié

Pour aborder ce programme d’alchimiste en pleine conscience, l’initié passe par des phases différentes. Par nature unique et différent dans sa normalité, bien que la normalité n’existe pas, le sensibiliser sur certains pré-requis au préalable peut parfois aider par la suite. Donc, si je puis me permettre, voilà ce que je suggère d’essayer de faire et /ou se rappeler face à certains réflexes : 

La comparaison

Ne jamais comparer son chemin, ses difficultés, ses épreuves, ni ses aspirations à quiconque. Chaque âme et chemin sont uniques ( notion d’unicité) et demandent à être appréhendés individuellement.

L'adaptation

La difficulté vient de la nouveauté et n’a rien à voir avec la capacité. Il y a une confusion ici avec la rapidité. Il est faux de croire que la capacité est le fait d’y arriver vite, facilement et sans difficulté. La capacité n’est pas le résultat de la rapidité.

Le lâcher prise

Nous ne contrôlons pas comment la Vie va s’y prendre dans la matière pour cette initiation et sous quelle forme cela va se présenter. Le lâcher prise viendra dans la foi en elle sans chercher à savoir où, comment. Elle nous demande de vivre pour savoir.

La discipline

C’est un travail progressif qui nécessite de la discipline, de la concentration et beaucoup d’entraînement. La répétition est quasi permanente dans la vie de tous les jours.

L'acceptation du processus

Vigilance particulière à la sensation de “subir ce processus”. C’est la conséquence de la non acceptation de la complémentarité. Vouloir guérir ou atteindre des états sans accepter ce que cela implique ne fera qu’accentuer la difficulté de l’expérience.

La patience

Tout se fait naturellement, au rythme de chacun. C’est une approche progressive et non instantanée qui demande du temps, de la patience et de la persévérance. C’est un processus profond, existentiel. La finalité est d’y arriver et non d’aller vite. La difficulté est ici de tenir la distance. C’est un marathon et pas une course.  

La réconciliation

Se réconcilier avec le temps car il est notre allié. c’est lui qui s’adapte à nos besoins réels et au temps dont nous avons besoin pour passer chaque étape du processus. Tout se fait naturellement. Le passage en force ne fonctionne pas.

La tolérance

Plus il y a de l’affect, plus c’est confus et plus nous souffrons. Il est légitime d’être plus en difficulté et de se sentir moins “capable” quand il y a de l’affect. Les enjeux ne sont pas les mêmes. Quand on apprend on commence par le plus facile et accessible et progressivement cela se corse. Le niveau monte et la confiance en soi aussi pour aborder les sujets les plus “complexes” et “douloureux”.

La comparaison

On ne régresse donc jamais. Cette sensation vient souvent quand le niveau d’affect et de difficulté monte. Ce qui est acquis reste car acquis, cela ne se possède pas. Il est le fruit de l’expérience, on ne peut donc pas le perdre ou en être dépossédé.